Move on over or we’ll move on over you

Créé le 02 mars 2023 aux Transversales, Scène conventionnée pour les arts du cirque – Verdun (55)
Tout public à partir de 13 ans – Durée : 1h30
Le texte a obtenu les encouragements de l’Aide à la création de textes dramatiques d’ARTCENA.

crédits photos : Lucie Auclair / Jeanne Bodelet / Collectif F71

En 1966, sur le campus d’Oakland, Californie, nait le Black Panther Party for Self Defense. Il s’agit pour les Noirs américains de construire un corps collectif, de réaffirmer une identité, de recouvrer une intégrité, en tant que noir et américain et que cette réappropriation soit si puissante, si visible, qu’elle arrive à renverser les paradigmes du racisme. Comment la révolte s’organise soudain spécifiquement autour de la mise en scène élaborée des corps, des armes, des images et des messages ? L’histoire de ce surgissement nous intéresse : Au croisement du théâtre documentaire et du théâtre d’objet et de machine, Move on over or we’ll move on over you, fait dialoguer une narration visuelle, textuelle et musicale, pour interroger la puissance créatrice et troublante de ces révolutions éphémères.

Représentations à venir en cours.

Extraits de presse

« Il est urgent de déranger. Le Collectif F71 ressuscite la pulsion créatrice des Black Panthers à la fin des années 60.
« Le but du Black Panther Party est la révolution totale », clame dans cette pièce Fred Hampton, un des leaders du mouvement, assassiné chez lui par le FBI en décembre 1969. « Nous sommes subversifs face à tous ceux que nous devons affronter aujourd’hui. Aussi subversifs que possible ». Aimant interroger le réel et l’Histoire, le Collectif F71 s’intéresse ici au groupe révolutionnaire de libération des Afro-Américains, créé en 1966 sur le campus d’Oakland (Californie), en pleine recrudescence de l’activisme noir. Il s’agit de transposer sur scène l’énergie explosive des militants du BPP, de montrer la force picturale de gestes aussi artistiques que politiques.»
Thierry Voisin – TÉLÉRAMA sortir

« Nous découvrons sous un autre jour la genèse et l’histoire de ce mouvement étouffé par la répression. (…) Nous ne nous lassons pas de voir ce ballet de châssis, la manipulation des encres et des instruments.»
THÉÂTRE DU BLOG – Mireille Davidovici

« Stéphanie Farison a dressé les contours d’une réécriture de l’histoire de ce mouvement populaire noir. (…) Il convient de souligner l’originalité du propos de ce spectacle où l’aspect participatif a contribué à révéler les aspects édulcorés et controversés de cette tranche d’histoire qui apparait plus complexe qu’elle n’y parait. (…) En créant avec un grand réalisme un atelier de sérigraphie sur scène, Stéphanie Farison, a apporté un contrepoint à une histoire manichéenne quelque peu malmenée et très orientée.»
SUR LES PLANCHES – Laurent Schteiner

« Ce spectacle, à la fois vivant et instructif, redonne avec intelligence la valeur sociale déterminante du mouvement du Black Panther Party. Avec une scénographie riche et passionnante (la fabrication en directe de sérigraphies) et des comédiens investis et attachants qui performent en jeu théâtral, adresse et jeu avec le public ainsi qu’en chant, la pièce de Stéphanie Farison remet l’histoire dans le bon sens et réanime la foi en la possibilité partout et toujours de lutter pour ses droits. »
REGARTS – Bruno Fougniès

« Joris Avodo, Maxence Bod et Camille Leon Fucien ont l’abattage qui convient à ce road movie, aux antipodes des extrémistes violents décriés par les autorités. Fougue et concentration, chant et danse, le jeu des acteurs mélange lesgenres, harangues, blues, musique, tractages, impressions, affichages. On sent la complicité de l’équipe artistiqueet la vitalité joyeuse d’un mouvement d’avant-garde au service des idées. (…) Le collectif 71 fait revivre la beauté decette révolution éphémère, son intelligence, ses capacités d’improvisation et de self contrôle, tellement loin de la violence terroriste. Un spectacle total à voir seul ou en famille, car il peut donner envie à des jeunes de dépasser lesprotestations et d’agir. »
UN FAUTEUIL POUR L’ORCHESTRE – Sylvie Boursier

« Ici, le pari est largement gagné. Le spectacle convoque également la musique des années soixante-dix (…) qui apporte unsupplément d’âme à cet atelier imaginé par Stéphanie Farison dans lequel bout et foisonne un besoin de lutteirrépressible. Le chant, remarquablement interprété par Camille Léon-Fucien, décuple tout en force et subtilité ce combatqui fut celui des Black Panthers. Les deux autres comédiens, Joris Avado et Maxence Bod interprètent brillamment, defaçon viscérale et comme organique, cette lutte des Black Panthers… »
LA REVUE DU SPECTACLE – Brigitte Corrigou

téléchargement(s)

[dossier artistique]

[dossier pédagogique]

équipe artistique

un projet du collectif F71
texte & mise en scène Stéphanie Farison
collaboration artistique collectif F71
dramaturgie Lucie Nicolas
avec Camille Léon Fucien, Joris Avodo, Maxence Bod
scénographie Lucie Auclair
création sonore Éric Recordier
régie générale et construction Max Potiron
création lumière Laurence Magnée
assistanat Fanny Gayard
construction Lucas Remon
direction de production Gwendoline Langlois
diffusion collectif&compagnie Estelle Delorme & Géraldine Morier-Genoud

production

production La Concordance des Temps / collectifF71

co-production Théâtre de la Manufacture – CDN Nancy Lorraine (54), Festival MARTO (92), Le Théâtre du Fil de l’eau à Pantin (93), le Théâtre du Bois De l’Aune à Aix en Provence (13), Transversales, scène conventionnée pour les arts du cirque – Verdun (55), Le Tas de Sable – Ches Panses Vertes, Centre National de la Marionnette (en préparation), Rivery (80), L’Espace Périphérique, Mairie de Paris – Parc de la Villette (75), Houdremont, centre culturel La Courneuve (93), le Théâtre des Bergeries à Noisy-le-sec (93), Schaustellerei Internationales Figurentheaterfestival, Munich (D), le Mouffetard – Centre National de la Marionnette, Paris (75), le Théâtre de La Licorne (59), L’Empreinte, Scène Nationale de Brive-Tulle (19), le Collectif 12, Mantes-la-Jolie (78), spectacle accueilli en coréalisation avec la Biennale Mars à l’Ouest – 2022, la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon – Centre National des Écritures du Spectacle (84).

soutien Le Groupe des 20 Théâtres en IDF / Dispositif de soutien à l’émergence : « Premières mesures ».

Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National

Le texte a obtenu les encouragements de l’Aide à la création de textes dramatiques d’ARTCENA.